The Wildman Returns

Publié le par L.D.

   Vous vous souvenez de Bobby Enriquez, alias « The Wildman of the Piano » ?

   Eh bien, en folâtrant sur Grooveshark, je l'ai trouvé, l'album par lequel j'avais fait connaissance avec le phénomène. Il est intitulé The Wildman Returns et présente notre feu follet du piano en fort belle compagnie : Captain Ray Brown à la contrebasse et Al Foster à la batterie. Du carré, du qui rigole pas, du qui ne s'occupe que d'une chose : swinguer. Du coup, je trouve l'ami Bobby un poil plus sage que sur les morceaux présentés il y a... longtemps. Pétillant toujours (voir « Pink Panther Theme » et « Groovin' High ») mais, comment dire... peut-être plus concentré sur la musique que sur les acrobaties que sa virtuosité lui permettait d'accomplir.

   En tout cas, c'est très bien (j'avais oublié la conclusion un poil chaotique mais incroyablement pêchue de « Walkin' Shoes »). Et rassemblé dans un player à l'esthétique hasardeuse, mais j'ai trop aimé le nom donné à cet assortiment de couleurs pour en choisir un autre : Wine and Chocolate Covered Strawberries.

 

(NB : un F5 est parfois nécessaire pour faire apparaître les players)

 

 

Publié dans disques de chevet

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G
<br /> <br /> je ne connais le lascar que par un DVD de richie cole et un disque dont je n'ai pas conservé la trace . Je n'ai pas été franchement séduit par son jeu, certes hyper brillant mais qui a un coté<br /> philippin façon idelma marcos ...<br /> <br /> <br /> <br />
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L
<br /> <br /> Eh eh... Coucou Gaston !<br /> <br /> <br /> Clair que l'ami Enriquez, je ne l'écouterais pas une journée entière. Clair aussi que son jeu n'est pas toujours du meilleur goût, mais... je sais pas. Il y a là quand-même quelque chose que<br /> j'aime bien. Une originalité indéniable, une folie douce, une vraie virtuosité (même si ce n'est pas la qualité à laquelle j'attache le plus d'importance)... et encore une fois, je l'ai découvert<br /> en compagnie de Ray Brown, ce qui est susceptible d'avoir un tantisoit faussé mon jugement.<br /> <br /> <br /> N'empêche : à l'occasion, je l'écoute sans déplaisir, ce diable de Philippin !<br /> <br /> <br /> <br />