Méga-melon

Publié le par Lady D.

   Un brin de philosophie edisonienne recueilli alors que Sweets codirigeait un merveilleux quintet avec Eddie «Lockjaw» Davis :

   «A la fin de chaque set, je présente d'abord les musiciens de la rythmique, puis mon co-leader :
   - Voici l'un des plus grands, l'un des géants du monde du jazz,  mon partenaire, mon associé, mon collègue, Eddie «Lockjaw» Davis.
   Ensuite, une fois que les applaudissements ont cessé, je dis habituellement :
   - Et bien sûr, le gentleman que je vais vous présenter maintenant est l'un des plus aimables, adorables, voluptueux et impeccables que vous ayez jamais eu le plaisir de rencontrer. J'irais jusqu'à dire qu'il est sans l'ombre d'un doute l'épitome, le nec plus ultra, le sine qua non de la splendeur vestimentaire. Je n'ai que des éloges à faire au sujet de cet homme. Comme nous disons à l'université de Yale, où j'enseigne, il est l'alpha et l'omega, c'est-à-dire le début et la fin, le premier et le dernier. Mesdames et Messieurs, voici le magnifique, le talentueux, l'adorable, l'effervescent, le magnifique, son éminence Harry «Sweets» Edison !
   Et je ne plaisante pas, parce que si vous ne vous aimez pas, personne d'autre ne vous aimera.»

   Sous la boutade, l'un des secrets d'une vie heureuse !
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D
Savoureuse anecdote.En voilà deux qui me font vibrer.<br /> Bonne nuit my Lady et bisou nocturne.
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L
... que j'ai découvert deux heures à peine après le dépôt. Nous allons finir par nous croiser !Bonne journée mon Duke, et quelques zoubizouzz diurnes pour toi.
C
ROOOOOOOO ma déclaration , ma déclaration : jo vois double !
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L
Eh eh... Faut pas s'énerver, mon Cactus.Mais je garde les deux. Pour les jours de disette.
C
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L
A quatre mains, même !
C
c'est juste pour une déclaration d'Humour Lady : à deux mains donc !
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