Complètement Perdido !
C'est dimanche, on va se faire un petit plaisir. Deux, même. En commençant par les pitreries de l'ineffable Monsieur Clark Terry -- avec un petit regret tout de même : que celui qui a chargé cette vidéo n'ait pas jugé utile de charger le morceau entier. Mais... bon. Les quelques minutes restantes sont irrésistibles.
Clark Terry dans ses œuvres : ne cherchez pas, il n'y a rien à comprendre. Quoique... en cherchant un peu... tout devient très clair. Comment ça, pas logique ? Cliquez, vous verrez bien !
Beaucoup plus sérieux, l'orchestre de Duke Ellington en 1965 dans «Perdido». Je suggère deux écoutes : la première, sans les images. L'intro de Duke, Jimmy Hamilton, toujours aussi fluide à la clarinette, un chouette solo de Ray Nance aussi, le retour de Jimmy Hamilton au ténor, le long solo très mélodique de Sam Woodyard... mais attendez, il y a comme quelque chose qui cloche, là. Jimmy Hamilton au ténor ? D'accord, il en jouait, et fort bien, mais... un «Perdido» de cette époque-là avec solo de ténor de Jimmy Hamilton ? Et... la section d'anches semble un peu bancale... il manque quelque chose, ma parole ! Ou plutôt, quelqu'un. Paul Gonsalves...
Le moment est venu de passer à la seconde écoute : celle avec les images. Et vous verrez notre Paul qui pique l'un de ces petits roupillons dont il avait le secret, et que Bill Crow évoque dans son «Jazz Anecdotes»... là.
Et moi je dis : chapeau ! Arriver à dormir au milieu de tout ce vacarme, franchement... !!!