Il y avait...
... tellement d'émotions, tellement de sons, de lumières...
Tellement de monde, aussi. Cinquante mille personnes pour le dernier soir, paraît-il. Un peu moins pour les deux autres...
Imaginez entre trente et cinquante mille personnes, donc, assises ou allongées sur le sable, en train d'écouter attentivement, religieusement presque, un lied de Richard Strauss, le « Gloria » de Vivaldi ou l'« Adagio » de Barber. Improbable ? Oui. Impossible ? Non.
Ou alors, j'ai rêvé...
Peut-être, oui. Peut-être que j'ai rêvé la sublime soprano Daniela Bruera, merveilleuse de naturel, de fluidité, tant sur « La Traviata » que sur le « Don't Cry for Me Argentina » d'Andrew Lloyd Weber... oui, oui : le même morceau qu'interpréta Madonna il y a quelques années. Mais... était-ce vraiment le même ?
Émotion... même les étoiles ont semblé briller d'un éclat moins fort, l'espace de quelques minutes...
Alors, j'ai aussi rêvé l'improbable alliance entre un orchestre symphonique de quatre-vingt-cinq musiciens et un bagad fort de quarante joueurs de binious, bombardes et percussions.
Tout comme j'ai rêvé le combat des chefs (d'orchestre) qui opposa Marc Jolivet et Jérôme Pillement, vingt minutes durant... les tourbillons du Cancan des Anges sur un air d'Offenbach... la majesté du deuxième mouvement de la « Symphonie Inachevée » de Schubert... la soprano Manon Feubel sur « Madame Butterfly » (rêve bien moins agréable... moins enchanteur que celui dans lequel m'avait entraînée Daniela Bruera trois jours plus tôt... mais qui eut au moins le mérite de réduire au silence les trois Anglais à qui j'eus un temps envie d'aller demander si la musique ne les dérangeait pas trop pour poursuivre leur conversation...)
J'ai aussi rêvé, sans doute, Laurent Korcia et son Stradivarius de presque trois cents ans d'âge sur l'« Allegro Giocoso » du concerto pour violon en ré majeur de Brahms, dans une interprétation en permanence à la limite de la rupture, à des années-lumière de celle d'un Kremer -- attaque tranchante, sonorité grenue, équilibriste sur quatre cordes...
Alors... ai-je aussi rêvé le tonnerre des cuivres et les déferlements de cordes sur les bandes originales de « Star Wars » et « Jurassic Park » ? La pureté de cristal des voix des jeunes femmes de la Maîtrise de La Rochelle sur le « I Like to Be in America » de Leonard Bernstein ? Ces quelques minutes où le ciel s'embrasa, Jérôme Pillement devenant le seul chef d'orchestre au monde à diriger un orchestre symphonique et un spectacle pyrotechnique époustouflant de beauté, de mise en place, de symbiose avec la musique ?
Pourtant, déjà l'an dernier... si si, il y a des photos. Voyez plutôt :
Vous n'y croyez toujours pas ? Bon. Il y a même des vidéos, dont celle-ci :
Alors, vous en pensez quoi, vous ? Est-ce que vraiment ce n'était qu'un rêve ?
Eh bien... comme disait Dexter Gordon...
Tellement de monde, aussi. Cinquante mille personnes pour le dernier soir, paraît-il. Un peu moins pour les deux autres...
Imaginez entre trente et cinquante mille personnes, donc, assises ou allongées sur le sable, en train d'écouter attentivement, religieusement presque, un lied de Richard Strauss, le « Gloria » de Vivaldi ou l'« Adagio » de Barber. Improbable ? Oui. Impossible ? Non.
Ou alors, j'ai rêvé...
Peut-être, oui. Peut-être que j'ai rêvé la sublime soprano Daniela Bruera, merveilleuse de naturel, de fluidité, tant sur « La Traviata » que sur le « Don't Cry for Me Argentina » d'Andrew Lloyd Weber... oui, oui : le même morceau qu'interpréta Madonna il y a quelques années. Mais... était-ce vraiment le même ?
Émotion... même les étoiles ont semblé briller d'un éclat moins fort, l'espace de quelques minutes...
Alors, j'ai aussi rêvé l'improbable alliance entre un orchestre symphonique de quatre-vingt-cinq musiciens et un bagad fort de quarante joueurs de binious, bombardes et percussions.
Tout comme j'ai rêvé le combat des chefs (d'orchestre) qui opposa Marc Jolivet et Jérôme Pillement, vingt minutes durant... les tourbillons du Cancan des Anges sur un air d'Offenbach... la majesté du deuxième mouvement de la « Symphonie Inachevée » de Schubert... la soprano Manon Feubel sur « Madame Butterfly » (rêve bien moins agréable... moins enchanteur que celui dans lequel m'avait entraînée Daniela Bruera trois jours plus tôt... mais qui eut au moins le mérite de réduire au silence les trois Anglais à qui j'eus un temps envie d'aller demander si la musique ne les dérangeait pas trop pour poursuivre leur conversation...)
J'ai aussi rêvé, sans doute, Laurent Korcia et son Stradivarius de presque trois cents ans d'âge sur l'« Allegro Giocoso » du concerto pour violon en ré majeur de Brahms, dans une interprétation en permanence à la limite de la rupture, à des années-lumière de celle d'un Kremer -- attaque tranchante, sonorité grenue, équilibriste sur quatre cordes...
Alors... ai-je aussi rêvé le tonnerre des cuivres et les déferlements de cordes sur les bandes originales de « Star Wars » et « Jurassic Park » ? La pureté de cristal des voix des jeunes femmes de la Maîtrise de La Rochelle sur le « I Like to Be in America » de Leonard Bernstein ? Ces quelques minutes où le ciel s'embrasa, Jérôme Pillement devenant le seul chef d'orchestre au monde à diriger un orchestre symphonique et un spectacle pyrotechnique époustouflant de beauté, de mise en place, de symbiose avec la musique ?
Pourtant, déjà l'an dernier... si si, il y a des photos. Voyez plutôt :
Vous n'y croyez toujours pas ? Bon. Il y a même des vidéos, dont celle-ci :
Alors, vous en pensez quoi, vous ? Est-ce que vraiment ce n'était qu'un rêve ?
Eh bien... comme disait Dexter Gordon...
If it's a dream, I hope I'll never wake up...
(post-scriptum : le site officiel du Violon sur le Sable...)
(post-scriptum : le site officiel du Violon sur le Sable...)