Sournoisement vôtre, 3
Avouez que vous l'attendiez, la troisième livraison de sournoiseries musicales... Eh eh... Moi aussi, d'ailleurs.
Une petite précision avant de commencer : j'adore la contrebasse. Si si, je vous jure !
Une de mes préférées, tiens, trouvée sur site -- très légèrement différente de la version rapportée par Bill Crow dans ses «Jazz Anecdotes», que je préfère d'ailleurs. C'est donc celle-ci que je choisis :
«Au fin fond de la jungle africaine, les participants à un safari avaient dressé le camp pour la nuit. Dans l'obscurité, on entendit soudain au loin des tambours, qui marquèrent un rythme hypnotique qui dura toute la nuit pour ne cesser qu'à l'aube. Les touristes étaient légèrement inquiets, mais le guide, originaire de la région, les rassura : "Tambours, bien. Quand tambours s'arrêtent, pas bien du tout".
Chaque nuit, les tambours se firent entendre, et chaque nuit, le guide répéta : "Tambours, bien. Quand tambours s'arrêtent, pas bien du tout".
Une nuit, le son des tambours s'arrêta brusquement. Le guide paraissait terrorisé. Il dit : "Quand tambours s'arrêtent, pas bien du tout, du tout".
"Mais pourquoi ?" demanda l'un des touristes.
"Parce que quand tambours s'arrêtent, solo de basse commence".»
«Que fait un guitariste qui a oublié ses clés de voiture dans sa voiture ?
Il casse la vitre pour faire sortir le bassiste.»
«Un contrebassiste arriva avec quelques minutes de retard à la première répétition du "Messie" de Haendel par une chorale locale. Il sortit son instrument et son archet et attendit le signal du chef d'orchestre, qui lui demanda :
"Est-ce que vous voulez quelques minutes pour vous accorder ?"
Surpris, le contrebassiste répondit :
"Pourquoi ? Ce n'est pas le même que l'année dernière ?"»
Et là, allez savoir pourquoi, je repense à Calvin Hill -- merveilleux bassiste et homme délicieux --, en grande conversation avec Archie Shepp après un gig du Spirit of Life Ensemble au «Duc des Lombards», il y a quelques années. Le voyant ramener sa flight case (autrement dit : l'étui rigide) de l'étage pour y ranger sa contrebasse, Shepp lui demanda :
«Tu dors là-dedans ?»
Et Calvin de répondre :
«Oui. J'y ai mis quelques pincées de la terre de Central Park.»
Quant à la prochaine série de sournoiseries, je sens qu'elle va viser les violonistes, tiens. Vu le nombre de blagues très bêtes et très méchantes que je viens de croiser...
Une petite précision avant de commencer : j'adore la contrebasse. Si si, je vous jure !
Une de mes préférées, tiens, trouvée sur site -- très légèrement différente de la version rapportée par Bill Crow dans ses «Jazz Anecdotes», que je préfère d'ailleurs. C'est donc celle-ci que je choisis :
«Au fin fond de la jungle africaine, les participants à un safari avaient dressé le camp pour la nuit. Dans l'obscurité, on entendit soudain au loin des tambours, qui marquèrent un rythme hypnotique qui dura toute la nuit pour ne cesser qu'à l'aube. Les touristes étaient légèrement inquiets, mais le guide, originaire de la région, les rassura : "Tambours, bien. Quand tambours s'arrêtent, pas bien du tout".
Chaque nuit, les tambours se firent entendre, et chaque nuit, le guide répéta : "Tambours, bien. Quand tambours s'arrêtent, pas bien du tout".
Une nuit, le son des tambours s'arrêta brusquement. Le guide paraissait terrorisé. Il dit : "Quand tambours s'arrêtent, pas bien du tout, du tout".
"Mais pourquoi ?" demanda l'un des touristes.
"Parce que quand tambours s'arrêtent, solo de basse commence".»
«Que fait un guitariste qui a oublié ses clés de voiture dans sa voiture ?
Il casse la vitre pour faire sortir le bassiste.»
«Un contrebassiste arriva avec quelques minutes de retard à la première répétition du "Messie" de Haendel par une chorale locale. Il sortit son instrument et son archet et attendit le signal du chef d'orchestre, qui lui demanda :
"Est-ce que vous voulez quelques minutes pour vous accorder ?"
Surpris, le contrebassiste répondit :
"Pourquoi ? Ce n'est pas le même que l'année dernière ?"»
Et là, allez savoir pourquoi, je repense à Calvin Hill -- merveilleux bassiste et homme délicieux --, en grande conversation avec Archie Shepp après un gig du Spirit of Life Ensemble au «Duc des Lombards», il y a quelques années. Le voyant ramener sa flight case (autrement dit : l'étui rigide) de l'étage pour y ranger sa contrebasse, Shepp lui demanda :
«Tu dors là-dedans ?»
Et Calvin de répondre :
«Oui. J'y ai mis quelques pincées de la terre de Central Park.»
Quant à la prochaine série de sournoiseries, je sens qu'elle va viser les violonistes, tiens. Vu le nombre de blagues très bêtes et très méchantes que je viens de croiser...